Un tribunal burkinabé a inculpé mardi l'ancien president blaise Compaoré par contumace pour le meurtre en 1987, du president de l'époque Thomas Sankara, l'un des meurtres les plus infâmes de l'histoire de l'Afrique après l'indépendance.
Sankara, un révolutionnaire Marxiste charismatique souvent appelé ( Ché Guevara d'Afrique), a été assassiné lors d'un coup d'état mené par son ancien ami Compaoré. Compaoré dirigé le Burkina-Faso pendant 27 ans, avant d'être évincé lors d'une soulèvement de 2014, et fuir en Côte-d'Ivoire, ou il vivrait toujours, il a précédemment nié toute l'implication dans la mort de Sankara.
Un tribunal militaire a accusé mardi Compaoré de complicité dans l'assassinat, d'atteinte à la securité de l'état et de réception de cadavres a montré un document judiciaire vu par Reuters. L'ancien bras droit de Compaoré, le général Gilbert Diendere, a également accusé de plusieurs crimes liés au meurtre de Sankara, y compris la complicité dans l'assassinat.
Diendere, qui est en prison depuis un coup d'état manqué en 2015, était devant le tribunal pour entendre les accusations, il plaidera plus tard.
Le Burkina Faso a émis un mandat d'arrêt contre Compaoré en 2015, mais la cote d'ivoire a refusé de la remettre. Sankara, qui a pris le pouvoir lors d'un coup d'état en 1983 à l'âge de 33ans, était connu pour ses fatigues militaire et son béret rouge et son rejet d'un style de vie somptueux.
En quatre ans a la présidence il est devenu le première dirigeant africains a dénoncer la menace du sida à prendre position contre, le fond monétaire international et la banque mondial et a promouvoir les droit des femmes en s'opposent aux mutilation génitales féminines et a la polygamie.
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