Le Parlement Européen se préparait mercredi à voter des reformes radicales des règles de l'Union Européenne en matière de migration et l'Asile. Le nouveau pacte européen sur l'asile et la migration vise à gérer l'impact de la migration vers le bloc en accélérant le rejet des demandes invalides et en partageant plus équitablement la charge du traitement des demande d'asile entre les Etats membres.
Ce vote intervient après des années de débats acharnés entre législateurs conservateurs et libéraux et les états membres du nord et du sud de l'UE, et alors que les demandes d'asile dans l'UE ont atteint leur plus haut niveau depuis sept ans en 2023.
Les principaux groupes politiques du parlement européen ont indiqué qu'ils soutiendraient le paquet de dix lois, mais les associations caritatives pour les migrants et les organisations non gouvernementales critiquent l'accord pour des raisons de droit de l'homme.
Les modifications apportées au système d'asile de l'UE entreront en vigueur en 2026, si la loi est adoptée puis confirmé par les ministres de l'UE.
Dans le cadre du nouveau système, le migrant entrant illégalement dans l'UE seront soumis à contrôle d'identité, de santé et de sécurité, y compris dans lectures biométriques visages et des empreintes digitales, dans un délai de sept jours.
Le procédure vise a déterminer quels migrants devraient bénéficier d'une procédure de demande d'asile accélère ou normale, et lequel devraient entre renvoyés vers le pays d'origine ou de transit, les enfants doivent bénéficier d'un traitement spécial, les pays étant obligés d'installer des mécanismes de surveillances indépendants pour garantir le respect de leurs droits.
Le demandeurs d'asile originaire de pays dont les demandes de ressortissants sont généralement rejetées, comme par exemple la Tunisie, le Maroc et le Bangladesh, doivent être placés dans un centre de détention proches des frontières extérieures de l'UE, ce qui leur permettra d'être expulsés plus rapidement.
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